lundi 11 février 2008

Tu quoque fili

Mon cher Papa,

Tu as de quoi être fier de moi. Nous savons tout deux que l’échelle sociale est bien plus facile à descendre qu’à monter, et qu’il me faudra travailler dur pour arriver un jour là où tu es, mais j’ai confiance. Il est vrai que j’ai plutôt mal commencé, mes fresques en scooter faisant jaser autour de toi, mais désormais, mon père, dis moi qui rigole à présent ? Vois, alors qu’à mon age tu usais encore tes pantalons sur les bancs d’universités à Nanterre, me voila déjà auteur de mon premier « coup » ! Ne m’en veux pas mais ce protégé de belle maman, enfin ex-belle maman les choses sont toujours si compliquées avec toi, était dangereux… Sa jeunesse, sa « tronche » en faisait un rival direct pour l’élection de 2032.
Sans rancune, cher père, n’entends tu pas cette ferveur populaire qui monte dans les rues de Neuilly ?
« Martinon, Non, Non ! Sarkozy, Oui, Oui ! »

Bien à toi,

Jean

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