Bonne nouvelle pour les amateurs de nouvelles technologies : un nouveau modèle, baptisé C2, vient de voir le jour aux états unis. Plus petit, plus maniable, ce petit objet au design recherché s’adresse avant tout à une clientèle féminine. Sa coque interchangeable – aux thèmes variés tels que satin, léopard ou encore new age – en fait un accessoire à la coquetterie indéniable qui se glissera aisément dans votre sac à main. Doté de plus d’une capacité mémoire de 512Mo, le C2 est livré avec ses écouteurs qui vous permettront de profiter à tous moments de vos musiques préférées.
Capable d’envoyer des décharges électriques de 50 000 volts, autorisé à ce jour dans 43 états, le TASER C2 a été conçu pour votre plaisir et votre sécurité.
Tout cela pour seulement 379 dollars ( 250 euros ) !
Mo²...
( source : Le Monde)
vendredi 29 février 2008
lundi 25 février 2008
...
C'est vrai, voilà quelques temps que je n'avais plus posté de billets.
Des excuses ? Et bien je pourrais arguer que j'avais autre chose à faire, qu'il est des choses plus importantes dans la vie, que j'étais en séjour à Paris, etc etc.
Mais en fait non je n'ai pas envie de m'excuser.
Cela ne te plais pas ?
Casse toi alors, pauvre con !
Mo²... à la limite du plagiat pour le coup
Des excuses ? Et bien je pourrais arguer que j'avais autre chose à faire, qu'il est des choses plus importantes dans la vie, que j'étais en séjour à Paris, etc etc.
Mais en fait non je n'ai pas envie de m'excuser.
Cela ne te plais pas ?
Casse toi alors, pauvre con !
Mo²... à la limite du plagiat pour le coup
mardi 19 février 2008
Neuilly
Quoi de plus normal pour un billet que de finir à Neuilly ? Arrêtons nous un instant sur cette ville désormais célèbre à cause de l'Autre ( et de son porte parole, et du fils de l'Autre, etc..) et voyons ce qu'il y a d'intéressant.
Neuilly sur Seine est une ville d'environ 60 000 habitants considérée comme la plus riche de France : en effet en 2003 on comptait 450 RMIstes mais surtout 5800 redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (il est a priori tout a fait inconséquent d'établir un lien entre cette statistique et la popularité de notre omniprésident auprés des Neuilléens).
Præteritis egregia quotidie florescit est la devise de Neuilly, elle peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante : il ne faut cependant pas s'attendre à y voir pousser des HLM. En effet, sans s'attarder sur le plan banlieue ou l'utilité du ministère du logement, on fera remarquer que Neuilly est considérée comme l'une des 5 pires villes de France en matière d'habitat : 2.6 % de logements sociaux alors que la loi impose un minimum de 20 % pour chaque ville. (Il n'existe a priori aucun lien entre cette statistique et la couleur politique fortement bleue de Neuilly)
La ville la plus riche en misère de logements sociaux ? Quand on vous dit que ce n'est pas une histoire de moyens...
Pour finir sur une note agréable - tout en apportant une réponse élegante aux discours de l'Autre - citons le début d'un poème de Jacques Prévert (illustre Neuilléen du début du 20eme siècle) qui écrit dans son recueil "Paroles" :
' Notre Père qui êtes au cieux
Restez - y
...'
Mo²...
Neuilly sur Seine est une ville d'environ 60 000 habitants considérée comme la plus riche de France : en effet en 2003 on comptait 450 RMIstes mais surtout 5800 redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (il est a priori tout a fait inconséquent d'établir un lien entre cette statistique et la popularité de notre omniprésident auprés des Neuilléens).
Præteritis egregia quotidie florescit est la devise de Neuilly, elle peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante : il ne faut cependant pas s'attendre à y voir pousser des HLM. En effet, sans s'attarder sur le plan banlieue ou l'utilité du ministère du logement, on fera remarquer que Neuilly est considérée comme l'une des 5 pires villes de France en matière d'habitat : 2.6 % de logements sociaux alors que la loi impose un minimum de 20 % pour chaque ville. (Il n'existe a priori aucun lien entre cette statistique et la couleur politique fortement bleue de Neuilly)
La ville la plus riche en misère de logements sociaux ? Quand on vous dit que ce n'est pas une histoire de moyens...
Pour finir sur une note agréable - tout en apportant une réponse élegante aux discours de l'Autre - citons le début d'un poème de Jacques Prévert (illustre Neuilléen du début du 20eme siècle) qui écrit dans son recueil "Paroles" :
' Notre Père qui êtes au cieux
Restez - y
...'
Mo²...
lundi 18 février 2008
Equité
Lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Nicolas Sarkozy s'est illustré en proposant de "confier à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant français victime de la Shoah".
Cette proposition à fait dès lors beaucoup de remous, les uns se félicitant de cette initiative participant au célèbre "devoir de mémoire", les autres dénoncant une politisation de l'enseignement et une mesure annoncée sans réflêchir.
Le principal argument réside en l'âge des concernés. 10/11 ans, n'est ce pas un peu tôt pour être confronté à la Shoah ? Comment un enfant, baigné entre Disney et Dora l'exploratrice réagirait il à se voir associer la vie d'un enfant déporté ?
Ma raison ne peut qu'abonder en ce sens et ce sans être spécialiste des questions de psychologie : non décidément CM2 c'est trop tôt.
Mais le plus dérangeant réside dans le choix du sujet : pourquoi, ai je envie de dire, "encore" la Shoah ? Je regarde ma scolarité et je pense y avoir suffisament été consacré : visite d'un camp en troisième, lecture et rencontre avec l'auteur d'un livre semblable au "journal d'Anne Frank", étude détaillée au Lycée, en histoire, de la guerre, visionnage du film "Nacht und Nebel", lecture du livre "Si c'est un homme" de Primo Levi...
Bien sur, ma localisation géographique, à quelques heures de l'Allemagne n'est sans doute pas étrangère à cette abondance mais le fait demeure : une part importante de l'enseignement en France est consacrée au devoir de mémoire de la Shoah.
Pourquoi en rajouter?
Pourquoi ne pas nous parler plus du Darfour, du Liban, du Pakhistan, d'Israël et de la Palestine ?
Il ne s'agit pas d'oublier la Shoah, il s'agit de ne pas limiter l'histoire trop nombreuse des génocides à ce seul évément, si douloureux fut-il.
Dans le même temps se joue à Madrid une toute nouvelle comédie musicale adaptée du "Journal d'Anne Frank"
Cette proposition à fait dès lors beaucoup de remous, les uns se félicitant de cette initiative participant au célèbre "devoir de mémoire", les autres dénoncant une politisation de l'enseignement et une mesure annoncée sans réflêchir.
Le principal argument réside en l'âge des concernés. 10/11 ans, n'est ce pas un peu tôt pour être confronté à la Shoah ? Comment un enfant, baigné entre Disney et Dora l'exploratrice réagirait il à se voir associer la vie d'un enfant déporté ?
Ma raison ne peut qu'abonder en ce sens et ce sans être spécialiste des questions de psychologie : non décidément CM2 c'est trop tôt.
Mais le plus dérangeant réside dans le choix du sujet : pourquoi, ai je envie de dire, "encore" la Shoah ? Je regarde ma scolarité et je pense y avoir suffisament été consacré : visite d'un camp en troisième, lecture et rencontre avec l'auteur d'un livre semblable au "journal d'Anne Frank", étude détaillée au Lycée, en histoire, de la guerre, visionnage du film "Nacht und Nebel", lecture du livre "Si c'est un homme" de Primo Levi...
Bien sur, ma localisation géographique, à quelques heures de l'Allemagne n'est sans doute pas étrangère à cette abondance mais le fait demeure : une part importante de l'enseignement en France est consacrée au devoir de mémoire de la Shoah.
Pourquoi en rajouter?
Pourquoi ne pas nous parler plus du Darfour, du Liban, du Pakhistan, d'Israël et de la Palestine ?
Il ne s'agit pas d'oublier la Shoah, il s'agit de ne pas limiter l'histoire trop nombreuse des génocides à ce seul évément, si douloureux fut-il.
Dans le même temps se joue à Madrid une toute nouvelle comédie musicale adaptée du "Journal d'Anne Frank"
dimanche 17 février 2008
Etape
La vie d'un homme est une succession de jours plus ou moins semblables, certes, mais c'est aussi, voire surtout, une succession d'étape que l'on franchit avec plus ou moins d'aisance et de réussite.
Certaines sont canoniques, d'autres plus personnelles : le premier mot prononcé, le premier pas effectué, la première gamelle en vélo, le premier gouter d'anniversaire...
La liste est longue et agréable à se remémorer : les premières amours, l'entrée au collège, le premier bisou, le premier rateau, le stress insoutenable du brevet, le premier décès d'un proche, le premier mariage auquel on assiste, l'entrée au Lycée, la première cuite, la première cigarette (ou pas), le jour du bac, la première fois, le permis de conduire, le départ de chez ses parents, le premier travail...
STOP ! N'allons pas plus loin, je préfère ne pas anticiper toutes ces premières fois qui m'attendent encore, je veux les laisser me surprendre et m'émerveiller.
Ami(e)s qui me lisez, prenez donc comme moi le temps de vous rappeler un peu tout cela, peut être serez vous tout autant surpris : "Au fond ce n'est quand même pas si mal..."
A l'origine de ce billet et de ma bonne humeur : je viens aujourd'hui, grace a la patience sans faille de mon père que je remercie par la présente, de franchir une de ces étapes qui balisent la vie d'un Homme :
Je sais faire un noeud de cravate (ou presque)
Mo²...
Certaines sont canoniques, d'autres plus personnelles : le premier mot prononcé, le premier pas effectué, la première gamelle en vélo, le premier gouter d'anniversaire...
La liste est longue et agréable à se remémorer : les premières amours, l'entrée au collège, le premier bisou, le premier rateau, le stress insoutenable du brevet, le premier décès d'un proche, le premier mariage auquel on assiste, l'entrée au Lycée, la première cuite, la première cigarette (ou pas), le jour du bac, la première fois, le permis de conduire, le départ de chez ses parents, le premier travail...
STOP ! N'allons pas plus loin, je préfère ne pas anticiper toutes ces premières fois qui m'attendent encore, je veux les laisser me surprendre et m'émerveiller.
Ami(e)s qui me lisez, prenez donc comme moi le temps de vous rappeler un peu tout cela, peut être serez vous tout autant surpris : "Au fond ce n'est quand même pas si mal..."
A l'origine de ce billet et de ma bonne humeur : je viens aujourd'hui, grace a la patience sans faille de mon père que je remercie par la présente, de franchir une de ces étapes qui balisent la vie d'un Homme :
Je sais faire un noeud de cravate (ou presque)
Mo²...
jeudi 14 février 2008
Un jour de Saint Valentin...
Il y avait quelque chose d’amusant à faire ses courses à Auchan aujourd’hui, une certaine frénésie de dizaines de « moitiés » cherchant le cadeau ou l’accessoire adéquat pour « son cœur ». Les rayons étaient à l’heure de l’amour, un rouge profond rappelant l’érotisme, une musique douce et des coussins de fourrure. Les commerciaux l’avaient bien compris et l’on pouvait voir des slogans de circonstance, parfois classique « Des roses rouges pour lui dire Je t’Aime », parfois plus originaux « Dites le lui avec un camembert Cœur Tendre ». Le Caddie était le meilleur indicateur du statut marital du client ainsi que du déroulement de sa soirée : bougies parfumées et huile de massage pour l’un, tarte aux fraises et DVD pour l’autre ou encore bouteille de champagne et paquet de 12 Manix® tenu avec une fierté toute masculine.
Insouciance d’un jour les problèmes du monde sont loin, plus de travail, plusde souffrance, plus de politique
Reste l’amour
Mo²…
Insouciance d’un jour les problèmes du monde sont loin, plus de travail, plusde souffrance, plus de politique
Reste l’amour
Mo²…
mardi 12 février 2008
Cac... 40
Les patrons des géants du CAC 40 – au moins 40 000 employés et plus de 40 milliards d'euros de chiffre d'affaires – vont bien, merci pour eux.
Selon l'étude annuelle de Hay Group, publiée mardi 12 février par La Tribune, 77 % des PDG des entreprises du CAC 40 ont vu leur rémunération augmenter de... 40 % en 2007. L'explication de cette hausse réside dans l'augmentation de leur traitement de base, mais surtout des revenus consécutifs aux levées de Stock Options, ou bien aux actions gratuites.
La rémunération annuelle médiane des patrons du CAC s'éleve pour 2007 à 6.175 millions d'euros soit environ 400 fois le smic.
Qui a dit que le pouvoir d'achat n'augmentait pas ?
Source : lemonde.fr
Selon l'étude annuelle de Hay Group, publiée mardi 12 février par La Tribune, 77 % des PDG des entreprises du CAC 40 ont vu leur rémunération augmenter de... 40 % en 2007. L'explication de cette hausse réside dans l'augmentation de leur traitement de base, mais surtout des revenus consécutifs aux levées de Stock Options, ou bien aux actions gratuites.
La rémunération annuelle médiane des patrons du CAC s'éleve pour 2007 à 6.175 millions d'euros soit environ 400 fois le smic.
Qui a dit que le pouvoir d'achat n'augmentait pas ?
Source : lemonde.fr
" 02 Minutes "
Beaucoup d’amour aujourd’hui dans les pages du « 20 minutes », avec notamment cette annonce intrigante : « Entreprise recherche cœurs de commerciaux h/f à prendre ». Un petit tour sur son site Internet nous informe : « Un CDI en coup de foudre, c’est possible ! » Le candidat, ou plutôt le prétendant, est invité à se présenter avec ses plus beaux atouts (CV + Lettre de motivation) afin de peut être réaliser LA rencontre de sa vie professionnelle. Et plus si affinité…
Amour de l’art ensuite, on apprend que quatre toiles ont été dérobées dans un musée à Zurich. Les cambrioleurs ont su faire preuve de goût, les tableaux impressionnistes sont estimés à 112 millions, mais pas de finesse : un braquage à main armée dans un musée, cela laisse rêveur. Je m’interroge sur les sanctions applicables dans ce genre de cas et balance entre une petite claque dans le dos (« Comme je vous comprends, moi aussi j’aimerais bien les accrocher dans ma chambre ») et la pendaison haut et court si les tableaux ne sont pas retrouvés en parfait état.
Culture enfin la page people nous alerte : aujourd’hui et demain Pamela Anderson est au Crazy Horse pour quatre apparitions « drôles et étonnantes, mais exemptes de vulgarité »
Vite !
Mo²…
Amour de l’art ensuite, on apprend que quatre toiles ont été dérobées dans un musée à Zurich. Les cambrioleurs ont su faire preuve de goût, les tableaux impressionnistes sont estimés à 112 millions, mais pas de finesse : un braquage à main armée dans un musée, cela laisse rêveur. Je m’interroge sur les sanctions applicables dans ce genre de cas et balance entre une petite claque dans le dos (« Comme je vous comprends, moi aussi j’aimerais bien les accrocher dans ma chambre ») et la pendaison haut et court si les tableaux ne sont pas retrouvés en parfait état.
Culture enfin la page people nous alerte : aujourd’hui et demain Pamela Anderson est au Crazy Horse pour quatre apparitions « drôles et étonnantes, mais exemptes de vulgarité »
Vite !
Mo²…
ERRATUM
Contrairement à ce qui était annoncé dans le billet d'hier, les sociétés reconnues coupable dans l'affaire de la passerelle du Quenn Mazy 2, à Saint Nazaire, devront bien payer une amende subtancielle. En plus des 355 000 euros annoncés, ils devront reverser aux parties civiles plus de 10 millions d'euros.
En ces temps de recession, la vie humaine reste encore une denrée de luxe !
En ces temps de recession, la vie humaine reste encore une denrée de luxe !
lundi 11 février 2008
Verdict du Queen Mary 2, où la Loi du Talion
« C’est dégueulasse », « C’est une honte », « Bravo la justice ! » … La colère des familles des victimes se ressentait dans leurs mots, aujourd’hui lundi 11 février, à la sortie du tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. L’explication se trouve dans le verdict énoncé : pas de responsabilité individuelle. Ainsi, si les deux entreprises ( La fabricante de la passerelle et la chargée de construction du bateau) sont bien condamnées au titre de personne morale, chacun des huit salariés inculpés pour homicide involontaire a été relaxé. « Trois mois de prison –disait cet homme – qu’est ce que c’est trois mois de prison dans la vie ? Moi ça fait quatre ans que j’ai perdu ma femme ». Sans polémiquer sur la réalité ou non d’une responsabilité des salariés, comment ne pas rester doucement rêveur devant cette soif de vengeance ? Le tribunal a tranché : oui les entreprises sont coupables. Mais cela ne suffit pas. Une entreprise c’est immatériel, c’est insaisissable : il faut des noms. Oui il faut des noms et des visages pour décharger la haine : nous avons souffert, nous voulons qu’ils souffrent : œil pour œil, dent pour dent…
Mais finalement ce n’est à mon sens pas le plus dérangeant. Même en ces temps où tout s’achète, tout se monnaye, je ne puis m’empêcher de fixer, songeur, le montant des amendes imposées. Les deux entreprises sont condamnées à verser, chacune, 177 500 euros, soit un total de 355 000 euros. En ne comptabilisant ‘que’ les 16 décès (et pas les 29 autres blessés de l’effondrement de la passerelle) cela nous donne un joli petit 22 187.5 euros par personne.
Le salaire moyen d’embauche pour les diplômés de mon école est d’environ 30 000 euros par an.
Entre loi du Talion et considérations économiques, nous sommes bien peu de choses.
Mo²…
Tu quoque fili
Mon cher Papa,
Tu as de quoi être fier de moi. Nous savons tout deux que l’échelle sociale est bien plus facile à descendre qu’à monter, et qu’il me faudra travailler dur pour arriver un jour là où tu es, mais j’ai confiance. Il est vrai que j’ai plutôt mal commencé, mes fresques en scooter faisant jaser autour de toi, mais désormais, mon père, dis moi qui rigole à présent ? Vois, alors qu’à mon age tu usais encore tes pantalons sur les bancs d’universités à Nanterre, me voila déjà auteur de mon premier « coup » ! Ne m’en veux pas mais ce protégé de belle maman, enfin ex-belle maman les choses sont toujours si compliquées avec toi, était dangereux… Sa jeunesse, sa « tronche » en faisait un rival direct pour l’élection de 2032.
Sans rancune, cher père, n’entends tu pas cette ferveur populaire qui monte dans les rues de Neuilly ?
« Martinon, Non, Non ! Sarkozy, Oui, Oui ! »
Bien à toi,
Jean
Tu as de quoi être fier de moi. Nous savons tout deux que l’échelle sociale est bien plus facile à descendre qu’à monter, et qu’il me faudra travailler dur pour arriver un jour là où tu es, mais j’ai confiance. Il est vrai que j’ai plutôt mal commencé, mes fresques en scooter faisant jaser autour de toi, mais désormais, mon père, dis moi qui rigole à présent ? Vois, alors qu’à mon age tu usais encore tes pantalons sur les bancs d’universités à Nanterre, me voila déjà auteur de mon premier « coup » ! Ne m’en veux pas mais ce protégé de belle maman, enfin ex-belle maman les choses sont toujours si compliquées avec toi, était dangereux… Sa jeunesse, sa « tronche » en faisait un rival direct pour l’élection de 2032.
Sans rancune, cher père, n’entends tu pas cette ferveur populaire qui monte dans les rues de Neuilly ?
« Martinon, Non, Non ! Sarkozy, Oui, Oui ! »
Bien à toi,
Jean
dimanche 10 février 2008
Na !
La Saint Valentin approche, avec la question lancinante, que lui offrir ?
Outre la traditionnelle rose rouge pour Madame, suite au formidable coup marketing des fleuristes qui l’ont rendue obligatoire, il y a les classiques : restaurant, bijou, soirée romantique ou nouvelle expérience… La mode est à l’exhibitionnisme, celui qui saura crier le plus fort son amour, quelle joie de voir son annonce parmi la double page du « 20minutes » ou bien sur un bandeau défilant de msn !
Une question cruelle se pose pour les célibataires : que faire ? Rester de son côté et compter les points ?
Et bien non, pas cette année, alors même si tu n’es pas encore là, même si je dois attendre encore des semaines, des mois, des années, et bien dès maintenant je te souhaite, mon cœur, une bonne Saint Valentin 2008.
Je t’aime !
Vincent
Outre la traditionnelle rose rouge pour Madame, suite au formidable coup marketing des fleuristes qui l’ont rendue obligatoire, il y a les classiques : restaurant, bijou, soirée romantique ou nouvelle expérience… La mode est à l’exhibitionnisme, celui qui saura crier le plus fort son amour, quelle joie de voir son annonce parmi la double page du « 20minutes » ou bien sur un bandeau défilant de msn !
Une question cruelle se pose pour les célibataires : que faire ? Rester de son côté et compter les points ?
Et bien non, pas cette année, alors même si tu n’es pas encore là, même si je dois attendre encore des semaines, des mois, des années, et bien dès maintenant je te souhaite, mon cœur, une bonne Saint Valentin 2008.
Je t’aime !
Vincent
La mode
Dépêche Mode
L’année commence à peine et l’on se demande déjà quelles seront les grandes tendances pour 2008. Un élément de réponse nous est donné avec la percée récente du jeune styliste iranien Ahmad Reza Radan, par ailleurs chef de la police de Téhéran.
Les bottes féminines sont désormais old-fashionned, obsolètes, et pour tout dire vulgaire d’où sa légitime décision d’en interdire le port dans tout le pays : qu’on se le dise 2008 sera l’année des ballerines ou des mocassins, matière velours et teintes bleuâtres pour accompagner gracieusement le voile noir.
Une autre interrogation concerne le futur tube de l’été et là encore c’est l’Iran qui dicte le ton avec Mohammad Dashtgoli, responsable de l'évaluation de la musique au ministère de la Culture et de l'orientation du régime, qui déclare que le rap sera catalogué comme illégal : « Les studios produisant ce type de musique seront fermés et l’on s'occupera des chanteurs de Rap ». Il n’est pas précisé si le ministère sera évalué sur l’arrestation d’au moins 25 000 rappeurs.
Avec tout cela on comprend aisément que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad soit dors et déjà considéré comme le favori à la succession de M. Poutine au titre d’Homme de l’Année du Time magazine.
Mo²...
Laïcité..
Dieu.
Cela faisait quelques temps que la question me trottait dans la tête. Il faut dire qu’il suffit d’allumer sa télévision à une heure stratégique ou de déployer les pages du Monde et d’étendre son regard sur les malheurs du monde. Guerres, Famines, Esclavage, Pandémies… Non, même du fond de notre tranquille existence de bourgeois Français, nous ne pouvons nier, désolé Pangloss, que nous ne vivons pas dans « le meilleur des mondes ». La question se pose naturellement chez un athée : que fait Dieu ? N’importe lequel d’ailleurs, que l’on soit Chrétien, Juif, Musulman ou autre, chaque peuple est touché par ses maux divers : le Très Haut ne devrait-il pas réserver un meilleur traitement à ses croyants ?
La réponse n’est pas évidente, aussi trouve-t-on dans l’ancien testament de nombreux exemples de châtiments Divins envers le peuple d’Israël écarté de la voie de l’Eternel (d’où par exemple une justification de l’existence du Coran), mais le cas est plus compliqué que cela. Si l’on lit la Bible, l’on voit que Dieu est jaloux. Vous croyez en un autre ? Soyez lapidés, l’Eternel est un Dieu Jaloux. Par contre écoutez sa parole, respectez le sabbat ou chacun des autres commandements, et vous ne manquerez ni de pain ni de chaleur.
Croire plus pour gagner plus, en quelque sorte.
Un ami très cher me montrait l’idée d’un Dieu mort, l’Homme serait donc ainsi livré à lui-même, sans guide, sans lumière, sans contrôleur… C’est son idée, elle est très séduisante, je ne la développerai pas. On pourrait par ailleurs croire plutôt à un Dieu humaniste qui, plutôt que de diriger l’homme comme le ferait un berger, lui laisse une certaine liberté pour le pire comme le meilleur. Dieu n’a pas créé l’homme pour jouer avec, mais pour lui laisser sa chance… C’est là aussi une piste envisageable, mais dangereuse car elle permettrait de tout justifier.
L’intervention de Dieu dans la vie de tout les jours est véritablement sujette à débat : doit-il nous assister dans chacun de nos actes, chacune de nos décisions ? Faut-il qu’il contrôle tout pour mieux servir l’intérêt général ?
Les esprits aiguisés ont déjà compris où je veux en venir, car ces questions là ont un sérieux goût de déjà vu.
Pour ce qu’il y ait de la religion Dieu a déjà choisi, ne dit-on pas « Aides toi et le ciel t’aidera » ?
Le fait est que Dieu est un néoliberal.
Mo²…
Cela faisait quelques temps que la question me trottait dans la tête. Il faut dire qu’il suffit d’allumer sa télévision à une heure stratégique ou de déployer les pages du Monde et d’étendre son regard sur les malheurs du monde. Guerres, Famines, Esclavage, Pandémies… Non, même du fond de notre tranquille existence de bourgeois Français, nous ne pouvons nier, désolé Pangloss, que nous ne vivons pas dans « le meilleur des mondes ». La question se pose naturellement chez un athée : que fait Dieu ? N’importe lequel d’ailleurs, que l’on soit Chrétien, Juif, Musulman ou autre, chaque peuple est touché par ses maux divers : le Très Haut ne devrait-il pas réserver un meilleur traitement à ses croyants ?
La réponse n’est pas évidente, aussi trouve-t-on dans l’ancien testament de nombreux exemples de châtiments Divins envers le peuple d’Israël écarté de la voie de l’Eternel (d’où par exemple une justification de l’existence du Coran), mais le cas est plus compliqué que cela. Si l’on lit la Bible, l’on voit que Dieu est jaloux. Vous croyez en un autre ? Soyez lapidés, l’Eternel est un Dieu Jaloux. Par contre écoutez sa parole, respectez le sabbat ou chacun des autres commandements, et vous ne manquerez ni de pain ni de chaleur.
Croire plus pour gagner plus, en quelque sorte.
Un ami très cher me montrait l’idée d’un Dieu mort, l’Homme serait donc ainsi livré à lui-même, sans guide, sans lumière, sans contrôleur… C’est son idée, elle est très séduisante, je ne la développerai pas. On pourrait par ailleurs croire plutôt à un Dieu humaniste qui, plutôt que de diriger l’homme comme le ferait un berger, lui laisse une certaine liberté pour le pire comme le meilleur. Dieu n’a pas créé l’homme pour jouer avec, mais pour lui laisser sa chance… C’est là aussi une piste envisageable, mais dangereuse car elle permettrait de tout justifier.
L’intervention de Dieu dans la vie de tout les jours est véritablement sujette à débat : doit-il nous assister dans chacun de nos actes, chacune de nos décisions ? Faut-il qu’il contrôle tout pour mieux servir l’intérêt général ?
Les esprits aiguisés ont déjà compris où je veux en venir, car ces questions là ont un sérieux goût de déjà vu.
Pour ce qu’il y ait de la religion Dieu a déjà choisi, ne dit-on pas « Aides toi et le ciel t’aidera » ?
Le fait est que Dieu est un néoliberal.
Mo²…
Une billet
De la parité :
Nicolas Sarkozy l’a décidé : les élus de la légion d’honneur seront désormais pour moitié des élues.
La parité est à la mode, pardon, est tendance. De nos jours c’est un impératif à respecter comme si c’était exprimer son plus grand respect envers les Femmes que de les vouloir « équitablement » représentées. On voit déjà poindre à l’horizon des manifestations de « sages hommes » ou bien d’ « hôtes de l’air » désireux d’obtenir la parité dans leur métier. Ils seront rejoints par des bataillons d’élèves ingénieurs demandant eux aussi une plus grande mixité dans leur école. Le but sera de tendre vers une société parfaitement équilibrée : un député sur deux sera une députée, les chauffeurs routiers seront moins seuls et les hommes de ménages monnaie courante.
Bien sur me direz vous c’est délicat étant donné la population française majoritairement féminine, mais qu’importe car un contrôle drastique des naissances sera bientôt mis en place avec pour slogan « la parité aux maternités ! » La famille « normale » sera de rigueur on devra toujours avoir le même nombre de garçons que de filles.
Autre nouveauté, l’homosexualité sera considérée comme l’hérésie suprême : un couple, brique de base de la famille et donc de l’Etat se devra de respecter la parité la plus stricte.
L’orthographe sera lui aussi remis dans le droit chemin : chaque fonction, chaque poste sera doublement sexué : on ne dira plus madame le ministre mais madame la ministre, le mot « doctoresse » sera sur toute les langues. La grammaire ? L’accord du participe passé ne sera plus arbitrairement masculin, en cas de conflit il faudra alterner : les raisins et les pommes sont mures ! A dire vrai c’est tout le dictionnaire qu’il faudra revoir : ce bon vieux Diderot ne s’était guère soucié du problème majeur de notre temps à savoir l’égalité homme / femme poussée à son paroxysme.
Toute la vie culturelle en sera affectée : les peintresses pourront exposer facilement leur œuvre, juste compensation après des siècles de tyrannie des peintres, au cinéma chaque film verra son casting surveillé : « 8 femmes » ou bien «Ocean’s eleven» ne pourront à l’avenir plus voir le jour. A la télévision la donne sera semblable : évidemment les matchs de football féminin fleuriront sur les écrans et le ministère de la parité veillera à ce que le temps de parole homme / femme soit équitablement réparti sur chaque chaîne du service public.
De nombreux détails seront à modifier : adieu la voix féminine standard du répondeur de votre téléphone, au revoir à l’inconnue à la voix charmante de la SCNF… Ne riez pas il faudra marcher droit sans quoi la videuse de boîte de nuit ne vous laissera pas rentrer.
Dans le même temps, un cabinet d’audit indépendant (sic) a été engagé afin d’évaluer l’action des différents membres du gouvernement. Brice Hortefeux, ministre de l’immigration, sera par exemple évalué sur le nombre d’expulsion d’étrangers en situation irrégulière.
Il n’est pas précisé si un expulsé sur deux devra être une expulsée.
Mo²…
Nicolas Sarkozy l’a décidé : les élus de la légion d’honneur seront désormais pour moitié des élues.
La parité est à la mode, pardon, est tendance. De nos jours c’est un impératif à respecter comme si c’était exprimer son plus grand respect envers les Femmes que de les vouloir « équitablement » représentées. On voit déjà poindre à l’horizon des manifestations de « sages hommes » ou bien d’ « hôtes de l’air » désireux d’obtenir la parité dans leur métier. Ils seront rejoints par des bataillons d’élèves ingénieurs demandant eux aussi une plus grande mixité dans leur école. Le but sera de tendre vers une société parfaitement équilibrée : un député sur deux sera une députée, les chauffeurs routiers seront moins seuls et les hommes de ménages monnaie courante.
Bien sur me direz vous c’est délicat étant donné la population française majoritairement féminine, mais qu’importe car un contrôle drastique des naissances sera bientôt mis en place avec pour slogan « la parité aux maternités ! » La famille « normale » sera de rigueur on devra toujours avoir le même nombre de garçons que de filles.
Autre nouveauté, l’homosexualité sera considérée comme l’hérésie suprême : un couple, brique de base de la famille et donc de l’Etat se devra de respecter la parité la plus stricte.
L’orthographe sera lui aussi remis dans le droit chemin : chaque fonction, chaque poste sera doublement sexué : on ne dira plus madame le ministre mais madame la ministre, le mot « doctoresse » sera sur toute les langues. La grammaire ? L’accord du participe passé ne sera plus arbitrairement masculin, en cas de conflit il faudra alterner : les raisins et les pommes sont mures ! A dire vrai c’est tout le dictionnaire qu’il faudra revoir : ce bon vieux Diderot ne s’était guère soucié du problème majeur de notre temps à savoir l’égalité homme / femme poussée à son paroxysme.
Toute la vie culturelle en sera affectée : les peintresses pourront exposer facilement leur œuvre, juste compensation après des siècles de tyrannie des peintres, au cinéma chaque film verra son casting surveillé : « 8 femmes » ou bien «Ocean’s eleven» ne pourront à l’avenir plus voir le jour. A la télévision la donne sera semblable : évidemment les matchs de football féminin fleuriront sur les écrans et le ministère de la parité veillera à ce que le temps de parole homme / femme soit équitablement réparti sur chaque chaîne du service public.
De nombreux détails seront à modifier : adieu la voix féminine standard du répondeur de votre téléphone, au revoir à l’inconnue à la voix charmante de la SCNF… Ne riez pas il faudra marcher droit sans quoi la videuse de boîte de nuit ne vous laissera pas rentrer.
Dans le même temps, un cabinet d’audit indépendant (sic) a été engagé afin d’évaluer l’action des différents membres du gouvernement. Brice Hortefeux, ministre de l’immigration, sera par exemple évalué sur le nombre d’expulsion d’étrangers en situation irrégulière.
Il n’est pas précisé si un expulsé sur deux devra être une expulsée.
Mo²…
Fleur bleue
Cher journal,
Ce samedi 15 décembre je décidais tout à fait par hasard d’emmener mes enfants à Eurodisney. Theo et Ludivine , 12 et 10 ans depuis une semaine, me le demandaient avec une insistance qui me rassure sur leur pugnacité. Quelle ne fut pas ma surprise devant l’événement que vous savez ! Au pied de space mountain ils étaient là, tous les deux, mains dans la main, pensifs, presque rêveurs, attendant quelque chose. La mère de l’une devisait avec les enfants de l’autre et sans la profusion de soie et de fourrure ou les gorilles alentours, discrets mais qui ne s’étaient pas donnés la peine de se déguiser en mickeys, on aurait pu croire qu’il s’agissait d’une de ces familles quelconques telles que la mienne.
Passé le premier instant de surprise, je me mis à méditer sur cette scène tandis que Theo et Ludivine poursuivaient en hurlant un Titi compréhensif. Que de choses étaient arrivées dans sa vie sept mois après son élection ! La prise du pouvoir, l’ouverture, la rupture, la séparation… C’était il y a combien de temps déjà ? Je ne savais plus, mais cela me semblait tout de même assez tôt de s’afficher dès maintenant avec… qui était ce déjà je connaissais pourtant ce visage… Le contestataire qui est en moi s’éveilla ! Etait ce bien le moment de prendre du bon temps ? La situation de la France n’imposait elle pas un emploi du temps tout autre ?
J’aperçus du coin de l’œil une équipe de journalistes qui tentait de s’approcher subrepticement, sans doute avaient ils été prévenus…Bah, qu’il s’agisse ou non d’une immense mascarade cela ne m’importait guère, je sortis mon appareil photo jetable Kodak Fun Flash et fut le premier à immortaliser l’événement :
Ségolène Royal était avec Marc Lavoine…
Mo²…
Ce samedi 15 décembre je décidais tout à fait par hasard d’emmener mes enfants à Eurodisney. Theo et Ludivine , 12 et 10 ans depuis une semaine, me le demandaient avec une insistance qui me rassure sur leur pugnacité. Quelle ne fut pas ma surprise devant l’événement que vous savez ! Au pied de space mountain ils étaient là, tous les deux, mains dans la main, pensifs, presque rêveurs, attendant quelque chose. La mère de l’une devisait avec les enfants de l’autre et sans la profusion de soie et de fourrure ou les gorilles alentours, discrets mais qui ne s’étaient pas donnés la peine de se déguiser en mickeys, on aurait pu croire qu’il s’agissait d’une de ces familles quelconques telles que la mienne.
Passé le premier instant de surprise, je me mis à méditer sur cette scène tandis que Theo et Ludivine poursuivaient en hurlant un Titi compréhensif. Que de choses étaient arrivées dans sa vie sept mois après son élection ! La prise du pouvoir, l’ouverture, la rupture, la séparation… C’était il y a combien de temps déjà ? Je ne savais plus, mais cela me semblait tout de même assez tôt de s’afficher dès maintenant avec… qui était ce déjà je connaissais pourtant ce visage… Le contestataire qui est en moi s’éveilla ! Etait ce bien le moment de prendre du bon temps ? La situation de la France n’imposait elle pas un emploi du temps tout autre ?
J’aperçus du coin de l’œil une équipe de journalistes qui tentait de s’approcher subrepticement, sans doute avaient ils été prévenus…Bah, qu’il s’agisse ou non d’une immense mascarade cela ne m’importait guère, je sortis mon appareil photo jetable Kodak Fun Flash et fut le premier à immortaliser l’événement :
Ségolène Royal était avec Marc Lavoine…
Mo²…
Bonne année
L’Année 2008 en France et dans le Monde c’est…
Les grèves qui paralysent le pays, les manifestations des avocats et des CRS, les deux millions de chômeurs, les plans sociaux partout, les patrons voyous, les tensions avec l’Allemagne, la réforme des retraites, la loi sur l’autonomie des universités, la récession qui arrive, le moral des ménages en baisse, la reforme de la carte judiciaire, le bouclier fiscal, la guérilla en Irak, la bande de Gaza aux mains du Hamas, les investissements qui ralentissent, la croissance stoppée, le pouvoir d’achat en recul, le déficit public qui se creuse, l’augmentation du prix de l’essence, la baisse vertigineuse du dollar devant l’euro, l’anarchie au Liban, la division de la Belgique, la suppression des taxes de successions, la crise des subprimes, l’augmentation du prix du pain et du lait, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux lors du départ en retraite, le surpeuplement des prisons, la bombe atomique en Iran, les fonctionnaires qui râlent, la fin de l’indépendance de la presse écrite, les syndicats qui grondent, la faim dans le monde, le Sida en Afrique notamment, la décentralisation, les droits des salariés qui ne sont plus respectés, le mépris des EU sur le réchauffement climatique, la fin des 35 heures, le travail le dimanche qui se démocratise, le déficit de la sécurité sociale, la troisième Intifada, le génocide au Darfour, la crise politique au Kirghizstan, les charters d’Hortefeux, le manque de personnel hospitalier, le problème corse, l’absence de logements, le retour de la monarchie en Russie, le manque de crédit pour les maisons de retraite, la suppression de la police et de la justice de proximité, les critères de Maastricht impossibles à tenir, le mini traité qui passe en force, le refus d’augmenter le smic, la fin de l’ONU et du FMI, les nouvelles franchises sur les médicaments et les transports en ambulance, la précarité qui s’installe, les cadeaux fiscaux aux sujets à l’ISF,les test ADN sur les candidats à l’immigration…
Au nom des puissants qui nous gouvernent,
Je vous souhaite une Bonne et Heureuse Année 2008 !
mo²...
Les grèves qui paralysent le pays, les manifestations des avocats et des CRS, les deux millions de chômeurs, les plans sociaux partout, les patrons voyous, les tensions avec l’Allemagne, la réforme des retraites, la loi sur l’autonomie des universités, la récession qui arrive, le moral des ménages en baisse, la reforme de la carte judiciaire, le bouclier fiscal, la guérilla en Irak, la bande de Gaza aux mains du Hamas, les investissements qui ralentissent, la croissance stoppée, le pouvoir d’achat en recul, le déficit public qui se creuse, l’augmentation du prix de l’essence, la baisse vertigineuse du dollar devant l’euro, l’anarchie au Liban, la division de la Belgique, la suppression des taxes de successions, la crise des subprimes, l’augmentation du prix du pain et du lait, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux lors du départ en retraite, le surpeuplement des prisons, la bombe atomique en Iran, les fonctionnaires qui râlent, la fin de l’indépendance de la presse écrite, les syndicats qui grondent, la faim dans le monde, le Sida en Afrique notamment, la décentralisation, les droits des salariés qui ne sont plus respectés, le mépris des EU sur le réchauffement climatique, la fin des 35 heures, le travail le dimanche qui se démocratise, le déficit de la sécurité sociale, la troisième Intifada, le génocide au Darfour, la crise politique au Kirghizstan, les charters d’Hortefeux, le manque de personnel hospitalier, le problème corse, l’absence de logements, le retour de la monarchie en Russie, le manque de crédit pour les maisons de retraite, la suppression de la police et de la justice de proximité, les critères de Maastricht impossibles à tenir, le mini traité qui passe en force, le refus d’augmenter le smic, la fin de l’ONU et du FMI, les nouvelles franchises sur les médicaments et les transports en ambulance, la précarité qui s’installe, les cadeaux fiscaux aux sujets à l’ISF,les test ADN sur les candidats à l’immigration…
Au nom des puissants qui nous gouvernent,
Je vous souhaite une Bonne et Heureuse Année 2008 !
mo²...
Decembre 2007
Le moral des Français remonte : cet indicateur du bonheur national vient de gagner 5 points suite à l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt (Si seulement c’était vrai...) La vue de cette femme amaigrie mais néanmoins souriante au bras de son libérateur, Nicolas Sarkozy, a en effet de quoi redonner le sourire en ces temps de grève et d’érosion du pouvoir d’achat. Les socialistes ironisent : « Qu’on se rassure cette fois Cecilia n’y est pour rien » tandis que l’opposition s’interroge sur les contreparties obtenues par les FARC : une centrale nucléaire, des Rafales ? La question est d’autant plus vive après la visite du colonel Kadhafi à Paris : jusqu’où le gouvernement est il prêt à aller pour libérer des otages ?
« Pris en otages », la phrase revient souvent parmi les usagés de la SNCF et l’on imagine déjà les cheminots réclamant eux aussi des contrats d’armements ou bien une nouvelle respectabilité internationale. Il faut dire que la langue Française est mal faite : grève signifie ‘Terrain plat, formé de sable, situé au bord de la mer’, c'est-à-dire une plage, ce qui confirme l’idée générale que les grévistes sont tous des feignants. Historiquement, la place de Grève était le lieu Parisien des exécutions publiques, mais aussi là où les ouvriers attendaient l’embauche : peine de mort, chômage, on comprend mieux l’aspect lugubre du mot. Enfin, les étymologistes nous apprennent que la grève est la partie de l’armure couvrant les membres inférieurs : la grève des cheminots protégeant nos jambes, il fallait l’oser.
« Un nouveau Delanoë pour Paris » c’est le slogan de Pascal Delanoë candidat (encore officieux) aux municipales de 2008. Pour s’imposer face à Bertrand cet anglophone taquin prévoit notamment l’annexion de Neuilly par Paris... Pas de nouveau Poutine pour la Russie, l’actuel suffira : le futur premier ministre conserve la mainmise sur le pays grâce à la majorité obtenue par son parti ‘Russie Unie’ à la Douma, l’assemblée nationale russe, suite à des élections douteuses. La communauté internationale s’indigne, la France applaudit … Les félicitations à Poutine, les embrassades à Chavez, l’accueil à Kadhafi, tout cela nous rappelle la suprématie du pays de Molière dans l’art des courbettes et de la complaisance.
Un surfeur, Anthony Garrett Lisi, fait actuellement des vagues dans le monde des sciences. Ce moniteur de glisse par ailleurs docteur en physique fondamentale, affirme avoir trouvé ‘la théorie du tout’, c'est-à-dire l’unification entre la mécanique quantique et la relativité générale. Sa proposition repose sur un objet mathématique complexe : le "groupe de Lie exceptionnel" E8 (Est-ce que même Caumel comprend ?) ce qui, parait il, est bien plus simple et élégant que la théorie des cordes ou la gravitation quantique à boucles.
La nouvelle Miss France est Miss Réunion, cette jeune femme métisse de 22ans qui suit actuellement des études en commerce international a déclaré vouloir «incarner la France de la diversité».
L’histoire ne dit pas si elle dût se soumettre
à des tests ADN lors de son arrivée à Orly.
« Pris en otages », la phrase revient souvent parmi les usagés de la SNCF et l’on imagine déjà les cheminots réclamant eux aussi des contrats d’armements ou bien une nouvelle respectabilité internationale. Il faut dire que la langue Française est mal faite : grève signifie ‘Terrain plat, formé de sable, situé au bord de la mer’, c'est-à-dire une plage, ce qui confirme l’idée générale que les grévistes sont tous des feignants. Historiquement, la place de Grève était le lieu Parisien des exécutions publiques, mais aussi là où les ouvriers attendaient l’embauche : peine de mort, chômage, on comprend mieux l’aspect lugubre du mot. Enfin, les étymologistes nous apprennent que la grève est la partie de l’armure couvrant les membres inférieurs : la grève des cheminots protégeant nos jambes, il fallait l’oser.
« Un nouveau Delanoë pour Paris » c’est le slogan de Pascal Delanoë candidat (encore officieux) aux municipales de 2008. Pour s’imposer face à Bertrand cet anglophone taquin prévoit notamment l’annexion de Neuilly par Paris... Pas de nouveau Poutine pour la Russie, l’actuel suffira : le futur premier ministre conserve la mainmise sur le pays grâce à la majorité obtenue par son parti ‘Russie Unie’ à la Douma, l’assemblée nationale russe, suite à des élections douteuses. La communauté internationale s’indigne, la France applaudit … Les félicitations à Poutine, les embrassades à Chavez, l’accueil à Kadhafi, tout cela nous rappelle la suprématie du pays de Molière dans l’art des courbettes et de la complaisance.
Un surfeur, Anthony Garrett Lisi, fait actuellement des vagues dans le monde des sciences. Ce moniteur de glisse par ailleurs docteur en physique fondamentale, affirme avoir trouvé ‘la théorie du tout’, c'est-à-dire l’unification entre la mécanique quantique et la relativité générale. Sa proposition repose sur un objet mathématique complexe : le "groupe de Lie exceptionnel" E8 (Est-ce que même Caumel comprend ?) ce qui, parait il, est bien plus simple et élégant que la théorie des cordes ou la gravitation quantique à boucles.
La nouvelle Miss France est Miss Réunion, cette jeune femme métisse de 22ans qui suit actuellement des études en commerce international a déclaré vouloir «incarner la France de la diversité».
L’histoire ne dit pas si elle dût se soumettre
à des tests ADN lors de son arrivée à Orly.
Quand Nicolas aimait encore Cecilia...
Chapitre 17 :
Où l’on traite des difficultés de Sancho Panza
dans le gouvernement de son île,
ainsi que des actions de
Don Quichotte, charmantes en vérité.
Quelques mois après que son bon maître Don Quichotte, crème de la chevalerie errante, lumière éclatante dans l’ombre épaisse des mœurs de notre temps, lui eût baillé le gouvernement de l’île promise depuis le commencement de cette histoire, Sancho Panza se trouvait dans une posture fort délicate, qui lui faisait presque regretter son village, son épouse et son grison. En effet, le bon Sancho se trouvait confronté au dur métier de gouverneur, non pas qu’il fut plus éprouvant ou contrariant que le métier d’écuyer dans lequel Sancho excellait quoi qu’en dise son maître, mais bien parce que tout deux différent grandement et qu’on ne dirige pas un pays comme un grison, même si à cela Sancho aimait à répondre que comme un âne le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste, et que les choses sont difficiles parce qu’on ne les tente pas plutôt que parce qu’on les tente et que de deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit l'autre, etc.
Donc, ce bon Sancho était confronté aux problèmes de la justice, de l’économie, de la défense, bref, tout ce qui compte normalement dans la vie d’un gouverneur qui s’estime comme tel. Las, Sancho n’était ni homme de lettre ni bachelier, quoiqu’il sût sans se tromper réciter l’alphabet dans les deux sens ce qui n’est pas peu de choses bien que d’une aide médiocre dans le gouvernement d’une île. Ainsi parfois sa langue fourchait et ses paroles, de lui à qui l’on prêtait alternativement un esprit éclairé ou fou, plongeaient de même le peuple dans l’inquiétude ou bien la joie. Quel ne fut pas l’étonnement devant ces termes employés : « Je suis à la tête d’une île qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d’une île qui est depuis 15 ans en déficit chronique, et tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise, même s’il ne faut pas jeter l’eau du bain le bébé est malade, et l’on dit que depuis mai fait ce qu’il te plait et qu’à quelque chose malheur est bon !»
Faillite, rigueur, guerre seraient devenus monnaie courante dans ce gouvernement si le valeureux chevalier Don Quichotte ne veillait pas au grain. Cet héros, défaiseur de griefs et redresseur de torts (depuis son passage au ministère de l’intérieur), héritier incontestable des gloires passées de la chevalerie errante tels Lancelot, Amadis de Gaulle, Roland de Pompidou ou Frederick Taylor, incarnation vivante du bras de Dieu contre les injustices de ce monde, vainqueur du cyclope Lepen et de la sorcière Royal, libérateur du travail emprisonné par l’enchanteur Marx, bref de toute sorte d’actions impossibles à tout sauf à la valeur de son bras. Don Quichotte, donc, aidait son fidèle écuyer Sancho Panza à gouverner l’île, et l’on fera bien attention à lire « fidèle écuyer » et non pas « fidèle collaborateur » car Sancho exécrait que son maître l’appelle ainsi. C’était un Don Quichotte égal à lui-même, présent sur tout les fronts où l’on aurait besoin de sa justice légendaire, toujours prompt à secourir la veuve, l’orphelin ou tous les laissés pour compte (mais sur ce point le Cid Hamet Ben-Egeli, rapporteur de cette histoire, admet qu’il y là matière à discuter). C’est simple on le voyait partout, toujours en mouvement - en courant car son brave rossinante prenait un repos bien mérité - luttant contre des moulins à vent, des troupeaux de mouton ou autres enchanteurs.
Il se recommandait toujours à Dieu et à la non pareille Dulcinée du Toboso (petit village de la province de Prada), dame de son cœur et de son âme, dont la grande beauté de corps et d’esprit serait éclatante pour tous si l’enchanteur Montesinos ne l’avait pas transformée en une bourgeoise bien insupportable en vérité.
Bref, tout allait mal dans l’île de ce bon Sancho, mais heureusement le seigneur Don Quichotte, toujours prodigue en idées et conseils forts à propos tant et si bien que tout individu ignorant sa folie et discourant avec lui de tout ce qui ne traite pas de la chevalerie errante aurait pu le prendre pour un homme sain d’esprit, était là. Je veux 3% de croissance et si la croissance ne vient pas, et bien j’irai la chercher disait il en haranguant la foule. Défenseur des justes causes, il permettait la « libération du travail » et nombreux furent les habitants de l’île ravis par la possibilité nouvelle qu’ils avaient de travailler jusqu’à 65 ans, si tant est qu’ils vivent jusque là car comme disait Sancho si la santé n’a pas de prix elle a un coût, et 12 milliards de déficit c’est trop, même qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras etc. etc.
Don Quichotte allait confiant, lui qui ne connaît pas la peur, et bien coléreux contre ce mauvais enchanteur qui maintenait l’île dans sa situation malgré ces mois d’efforts. Heureusement pour le plaisir de cette histoire, l’attention fut alors détournée vers une autre menace, celle des Mores, ennemis depuis toujours, sous-hommes insensible à Dieu et à Dulcinée du Toboso, qui tentaient d’obtenir, infamie ! hérésie !, l’arme atomique.
Mais cela est une trop grande aventure pour ce chapitre déjà d’une taille honorable, et se lira donc dans un prochain chapitre des aventures admirables de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte De Neuilly.
Où l’on traite des difficultés de Sancho Panza
dans le gouvernement de son île,
ainsi que des actions de
Don Quichotte, charmantes en vérité.
Quelques mois après que son bon maître Don Quichotte, crème de la chevalerie errante, lumière éclatante dans l’ombre épaisse des mœurs de notre temps, lui eût baillé le gouvernement de l’île promise depuis le commencement de cette histoire, Sancho Panza se trouvait dans une posture fort délicate, qui lui faisait presque regretter son village, son épouse et son grison. En effet, le bon Sancho se trouvait confronté au dur métier de gouverneur, non pas qu’il fut plus éprouvant ou contrariant que le métier d’écuyer dans lequel Sancho excellait quoi qu’en dise son maître, mais bien parce que tout deux différent grandement et qu’on ne dirige pas un pays comme un grison, même si à cela Sancho aimait à répondre que comme un âne le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste, et que les choses sont difficiles parce qu’on ne les tente pas plutôt que parce qu’on les tente et que de deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit l'autre, etc.
Donc, ce bon Sancho était confronté aux problèmes de la justice, de l’économie, de la défense, bref, tout ce qui compte normalement dans la vie d’un gouverneur qui s’estime comme tel. Las, Sancho n’était ni homme de lettre ni bachelier, quoiqu’il sût sans se tromper réciter l’alphabet dans les deux sens ce qui n’est pas peu de choses bien que d’une aide médiocre dans le gouvernement d’une île. Ainsi parfois sa langue fourchait et ses paroles, de lui à qui l’on prêtait alternativement un esprit éclairé ou fou, plongeaient de même le peuple dans l’inquiétude ou bien la joie. Quel ne fut pas l’étonnement devant ces termes employés : « Je suis à la tête d’une île qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d’une île qui est depuis 15 ans en déficit chronique, et tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise, même s’il ne faut pas jeter l’eau du bain le bébé est malade, et l’on dit que depuis mai fait ce qu’il te plait et qu’à quelque chose malheur est bon !»
Faillite, rigueur, guerre seraient devenus monnaie courante dans ce gouvernement si le valeureux chevalier Don Quichotte ne veillait pas au grain. Cet héros, défaiseur de griefs et redresseur de torts (depuis son passage au ministère de l’intérieur), héritier incontestable des gloires passées de la chevalerie errante tels Lancelot, Amadis de Gaulle, Roland de Pompidou ou Frederick Taylor, incarnation vivante du bras de Dieu contre les injustices de ce monde, vainqueur du cyclope Lepen et de la sorcière Royal, libérateur du travail emprisonné par l’enchanteur Marx, bref de toute sorte d’actions impossibles à tout sauf à la valeur de son bras. Don Quichotte, donc, aidait son fidèle écuyer Sancho Panza à gouverner l’île, et l’on fera bien attention à lire « fidèle écuyer » et non pas « fidèle collaborateur » car Sancho exécrait que son maître l’appelle ainsi. C’était un Don Quichotte égal à lui-même, présent sur tout les fronts où l’on aurait besoin de sa justice légendaire, toujours prompt à secourir la veuve, l’orphelin ou tous les laissés pour compte (mais sur ce point le Cid Hamet Ben-Egeli, rapporteur de cette histoire, admet qu’il y là matière à discuter). C’est simple on le voyait partout, toujours en mouvement - en courant car son brave rossinante prenait un repos bien mérité - luttant contre des moulins à vent, des troupeaux de mouton ou autres enchanteurs.
Il se recommandait toujours à Dieu et à la non pareille Dulcinée du Toboso (petit village de la province de Prada), dame de son cœur et de son âme, dont la grande beauté de corps et d’esprit serait éclatante pour tous si l’enchanteur Montesinos ne l’avait pas transformée en une bourgeoise bien insupportable en vérité.
Bref, tout allait mal dans l’île de ce bon Sancho, mais heureusement le seigneur Don Quichotte, toujours prodigue en idées et conseils forts à propos tant et si bien que tout individu ignorant sa folie et discourant avec lui de tout ce qui ne traite pas de la chevalerie errante aurait pu le prendre pour un homme sain d’esprit, était là. Je veux 3% de croissance et si la croissance ne vient pas, et bien j’irai la chercher disait il en haranguant la foule. Défenseur des justes causes, il permettait la « libération du travail » et nombreux furent les habitants de l’île ravis par la possibilité nouvelle qu’ils avaient de travailler jusqu’à 65 ans, si tant est qu’ils vivent jusque là car comme disait Sancho si la santé n’a pas de prix elle a un coût, et 12 milliards de déficit c’est trop, même qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras etc. etc.
Don Quichotte allait confiant, lui qui ne connaît pas la peur, et bien coléreux contre ce mauvais enchanteur qui maintenait l’île dans sa situation malgré ces mois d’efforts. Heureusement pour le plaisir de cette histoire, l’attention fut alors détournée vers une autre menace, celle des Mores, ennemis depuis toujours, sous-hommes insensible à Dieu et à Dulcinée du Toboso, qui tentaient d’obtenir, infamie ! hérésie !, l’arme atomique.
Mais cela est une trop grande aventure pour ce chapitre déjà d’une taille honorable, et se lira donc dans un prochain chapitre des aventures admirables de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte De Neuilly.
Il y a un an...
L’ONU face à ses responsabilités
Neuf mois après sa prise de fonction le secrétaire général des Nations Unies, le Sud Coréen Ban Ki-moon, fait face à sa première vraie difficulté en organisant une Assemblée générale des Nations Unies dans un contexte international délicat.
Dirigé par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le conseil de sécurité devra statuer sur des questions diverses. La première d’entre elle concerne le programme nucléaire américain : les explications répétées du président Bush sur le caractère civil et pacifique de ce programme n’ont pas convaincu la communauté internationale.
La mise en route de plusieurs milliers de centrifugeuses, confirmée par les experts de l’EIA, alimente les peurs de nombreux observateurs. Le président Vénézuélien Hugo Chavez a ainsi déclaré récemment qu’il fallait « se préparer au pire, à savoir la guerre » avant d’atténuer ses propos suite aux remous provoqué par sa prise de position.
Il s’agira aussi lors de cette assemblée de tenter d’apaiser les tensions en Amérique centrale, très vives depuis le début de la construction du Mur à la frontière Mexique / Etats-Unis. Mais les différences de point de vue de Fidel Castro et Emile Lahoud, détenteur tout deux d’un droit de véto, laissent présager une stagnation du dossier.
Les regards se tournent aussi vers la France et Ségolène Royal, première femme présidente. Commettra-t-elle la même insolence qu’Angela Merkel qui avait refuser de porter le voile à l’assemblée, entraînant l’expulsion des nations unies de l’Allemagne ?
L’on attend aussi une importante déclaration du président Bolivien Evo Morales, très critiqué malgré le commerce florissant du gaz, concernant l’avenir des troupes boliviennes engagées en Russie depuis 4 ans déjà.
Enfin, il sera discuté dans ce climat international très tendu de la liberté de la presse, sujet délicat depuis la parution dans Asharq al-Awsat des désormais célèbres caricatures de Benoit XVI
Neuf mois après sa prise de fonction le secrétaire général des Nations Unies, le Sud Coréen Ban Ki-moon, fait face à sa première vraie difficulté en organisant une Assemblée générale des Nations Unies dans un contexte international délicat.
Dirigé par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le conseil de sécurité devra statuer sur des questions diverses. La première d’entre elle concerne le programme nucléaire américain : les explications répétées du président Bush sur le caractère civil et pacifique de ce programme n’ont pas convaincu la communauté internationale.
La mise en route de plusieurs milliers de centrifugeuses, confirmée par les experts de l’EIA, alimente les peurs de nombreux observateurs. Le président Vénézuélien Hugo Chavez a ainsi déclaré récemment qu’il fallait « se préparer au pire, à savoir la guerre » avant d’atténuer ses propos suite aux remous provoqué par sa prise de position.
Il s’agira aussi lors de cette assemblée de tenter d’apaiser les tensions en Amérique centrale, très vives depuis le début de la construction du Mur à la frontière Mexique / Etats-Unis. Mais les différences de point de vue de Fidel Castro et Emile Lahoud, détenteur tout deux d’un droit de véto, laissent présager une stagnation du dossier.
Les regards se tournent aussi vers la France et Ségolène Royal, première femme présidente. Commettra-t-elle la même insolence qu’Angela Merkel qui avait refuser de porter le voile à l’assemblée, entraînant l’expulsion des nations unies de l’Allemagne ?
L’on attend aussi une importante déclaration du président Bolivien Evo Morales, très critiqué malgré le commerce florissant du gaz, concernant l’avenir des troupes boliviennes engagées en Russie depuis 4 ans déjà.
Enfin, il sera discuté dans ce climat international très tendu de la liberté de la presse, sujet délicat depuis la parution dans Asharq al-Awsat des désormais célèbres caricatures de Benoit XVI
Inscription à :
Articles (Atom)