L’ONU face à ses responsabilités
Neuf mois après sa prise de fonction le secrétaire général des Nations Unies, le Sud Coréen Ban Ki-moon, fait face à sa première vraie difficulté en organisant une Assemblée générale des Nations Unies dans un contexte international délicat.
Dirigé par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le conseil de sécurité devra statuer sur des questions diverses. La première d’entre elle concerne le programme nucléaire américain : les explications répétées du président Bush sur le caractère civil et pacifique de ce programme n’ont pas convaincu la communauté internationale.
La mise en route de plusieurs milliers de centrifugeuses, confirmée par les experts de l’EIA, alimente les peurs de nombreux observateurs. Le président Vénézuélien Hugo Chavez a ainsi déclaré récemment qu’il fallait « se préparer au pire, à savoir la guerre » avant d’atténuer ses propos suite aux remous provoqué par sa prise de position.
Il s’agira aussi lors de cette assemblée de tenter d’apaiser les tensions en Amérique centrale, très vives depuis le début de la construction du Mur à la frontière Mexique / Etats-Unis. Mais les différences de point de vue de Fidel Castro et Emile Lahoud, détenteur tout deux d’un droit de véto, laissent présager une stagnation du dossier.
Les regards se tournent aussi vers la France et Ségolène Royal, première femme présidente. Commettra-t-elle la même insolence qu’Angela Merkel qui avait refuser de porter le voile à l’assemblée, entraînant l’expulsion des nations unies de l’Allemagne ?
L’on attend aussi une importante déclaration du président Bolivien Evo Morales, très critiqué malgré le commerce florissant du gaz, concernant l’avenir des troupes boliviennes engagées en Russie depuis 4 ans déjà.
Enfin, il sera discuté dans ce climat international très tendu de la liberté de la presse, sujet délicat depuis la parution dans Asharq al-Awsat des désormais célèbres caricatures de Benoit XVI
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