vendredi 29 avril 2011
Royal mariage
Croyez moi ou pas mais je n’aimerais pas être à la place du prince William.
Ne vous méprenez pas je n’ai rien contre les roux ni contre le fait d’être nourri logé blanchi et diverti à vie du fait d’une tradition (coûteuse et étrange de la part d’un pays libéral donc prompt a la méritocratie) mais force est de constater que ce mariage avec Kate Middleton a du lui causer bien des soucis, lui qui jusque là ne s’était, comme le disait si bien Figaro (pas le journal, malheureux, le valet) que donné la peine de naître et rien d’autre.
Comment a-t-il fait sa demande à Kate ? Le classique bague dans la coupe de champagne un genou a terre et la salle prise en témoin ne suffit pas : pour un prince il faut se démener plus pour faire rêver plus et Disney, qui fait aussi des films qui ne blessent personne, eux, a achevé de lui mettre la pression du compte de fée auquel toute femme aspire consciemment ou non. La bague ? Au moins il n’a pas eu à chercher longtemps celle de Diana était disponible. La composition du buffet ? Du rosbif bien sur mais il s’agissait surtout d’éviter de se taper de la bouffe anglaise tout le long tout en ne froissant pas les millions de citoyen de sa très gracieuse majesté qui n’ont rien d’autre à faire que d’en étudier le contenu depuis des semaines.
Mais le pire concerne sans aucun doute la lune de miel : il est inconcevable de rester au Royaume Uni et d’avoir mauvais temps, alors où partir ? Pas aux pays du Maghreb qui après des décennies de dictatures plus ou moins maquillées ont eu le manque de tact d’aspirer à la liberté quelques mois avant le mariage princier (alors même qu il était déjà annoncé c’est bien une provocation). Pas dans d’anciennes colonies cela ferait visite du seigneur, pas en Europe car qui voudrait d’une lune de miel dans un pays pauvre ? Les Etats Unis pas assez glamour, le Canada trop froid l’Afrique trop chaud…
Non, mon côté incorrigible romantique me l’impose : la seule destination digne de ce mariage - dont le coût avoisine déjà sans doute le PIB du Burkina Faso - le seul endroit loin des réalités de ce bas monde, de la crise, des paparazzi, de Mourinho, des bombes humaines, de la famine, du Médiator, de la pêche au thon rouge et de carré VIP, le seul exil valable pour ce couple au sang noble, c’était… la lune.
Alors, le monde aurait cessé de tourner autour de leurs petites personnes
Mo…
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