L'autorité des marchés financiers, l'AMF, a mis aujourd'hui hors de cause tous les protagonistes dans l'affaire des délits d'initiés d'EADS.
Il serait malencontreux de voir dans cette décision un quelconque cadeau de Noel (Forgeard) aux grand noms de ce procés parmi lesquels Thomas Enders, actuel président d'Airbus, ou bien le groupe Lagardère.
Il serait plutôt de bon gout de saluer l'intuition des concernés qui Daimler de rien sont parvenus à effectuer des transactions financières quelques mois avant l'effondrement du cours de l'action EADS sans toutefois avoir connaissance d'éventuelles informations qui auraient laissé présager l'annonce hypothétique d'un retard possible dans l'assemblage du gros porteur A380.
Nous sommes bien placès en ces temps de crise pour savoir le caractère erratique et par nature peu prévisible des oscillations des indices et valeurs boursières, aussi est-il normal de se réjouir de voir qu'il existe encore des dirigeants d'entreprise qui ont du flair(bus).
Il est en outre rassurant de constater que le capitalisme mondial, déjà récemment fortement moralisé, dispose d'instances de contrôles efficaces et impartiales aptes à assurer l'égalité des acteurs au cours de leur évolution dans le monde de la finance.
Bien sur, le quidam dénoncera une décision pitot-yable, une impression d'être pris pour des bleriot qui laisse un gout amer(moz). On croit à un mirage, à un rêve-liner.
Mais non c'est dit : il n'y a pas eu de dérive dans la construction de l'A380 et là les ingénieurs aéronautiques qui me lisent m'ont bien compris : sans dérive pas moyen de piloter.
C'est un principe de mécanique.
La mécanique du vol
Mo²...
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